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eJOURNAL – SYNTHESE DU MOIS DE DECEMBRE 2019

Les verticalités de la CSMF en appellent à l’union. Réunis le weekend dernier en Conseil Confédéral, les élus de la CSMF, généralistes et spécialistes, ont d’une seule voix réaffirmé leur attachement à cette médecine une et indivisible qui est le quotidien de chacun d’entre nous. Le syndicalisme médical se doit cependant d’être réformé en profondeur et qui mieux que la mère du syndicalisme médical peut en prendre la responsabilité ? C’est dans cet état d’esprit que le Docteur Jean-Paul ORTIZ, Président de la CSMF, a lancé une réforme de grande envergure qui sera axée sur 4 points : 

–  Un projet politique clair, innovant et novateur pour tous les médecins libéraux qui devra prendre en compte les aspirations libérales de chacun d’entre nous sans renier les fondements libéraux et sociaux de la maison CSMF. Nous pouvons d’ores et déjà affirmer que nous ne tolérerons plus aucune baisse tarifaire, que nous réaffirmons notre attachement au paiement à l’acte avec un nécessaire rattrapage des honoraires bloqués depuis tant d’années, une hiérarchisation efficace et transparente des degrés de complexité des consultations, l’importance du paiement à la qualité et à la pertinence, notre refus de voir des honoraires à tarifs opposables différenciés selon le secteur d’activité du médecin. Voilà les quelques lignes sur lesquelles nous pouvons tous nous retrouver et qui sont des points intangibles qui doivent guider notre politique future. 
 

–  Un projet en profondeur de renouvellement de nos statuts, projet déjà largement travaillé et qui sera enrichi dans les premiers jours de l’année par des échanges en région avec les cadres de la CSMF. 14 de ces réunions sont d’ores et déjà  prévues entre janvier et février.
 

–  Un projet entrepreneurial d’envergure. La CSMF doit, en effet, prendre ce virage entrepreneurial et devenir la maison de la médecine libérale mais, au-delà, la maison de la réflexion et de l’innovation de l’exercice et de la pratique médicale.
 

–  Une communication plus punchy et directe donnant un message clair vers l’ensemble des médecins libéraux. Cette communication a déjà commencé et il suffit pour s’en convaincre de visionner notre positionnement sur le régime universel des retraites tel qu’il nous est proposé.
(https://www.facebook.com/CSMFFrance/videos/565001904065444/)
 

Cette réponse de la maison CSMF était attendue par nombre de ses élus et vient à point nommé là où certains imaginaient que le seul salut se trouvait dans la création d’un nouveau syndicat qui ne ferait que diviser un peu plus notre profession qui a tant besoin de s’unir pour répondre aux enjeux d’aujourd’hui et de demain.
 

Génériques : dans quel cas le prescripteur pourra-t-il encore exclure la substitution en 2020 ? Cet ejournal commente de façon très explicite l’article 66 de la loi de financement de la sécurité sociale, limitant drastiquement la possibilité pour les prescripteurs de s’opposer à la substitution en prévoyant que son exclusion n’est possible qu’à condition d’être justifiée. Seuls trois cas permettront d’y échapper :
 

–  La prescription de médicament à marge thérapeutique étroite (MTE), c’est à dire un médicament pour lequel la différence entre la dose efficace et la dose toxique est faible. En ce qui nous concerne, cela concernera principalement l’azathioprine.
 

–  La prescription chez l’enfant de moins de 6 ans. (EFG)
 

–  La prescription pour un patient présentant une contre-indication formelle et démontrée à un excipient. (CIF)
 

Cet arrêté du 12 novembre 2019 entrera en vigueur au 1er janvier 2020. D’ici là, les médecins ont encore la possibilité d’exclure la substitution « pour des raisons tenant aux patients » jusqu’au 31 décembre 2019. Chacun aura remarqué dans les différents communiqués de presse la très ferme opposition des syndicats médicaux et tout particulièrement de la CSMF dont le message a été trois fois non : non au MTE, non à l’EFG et non au CIF ! (http://www.csmf.org/actualites/2019-11-20-000000/complexification-de-la-mention-non-substituable-la-csmf-dit-3-fois-non)
 

En Europe comme ailleurs, l’unité prépare le futur. Contre vents et marées, Brexit ou non, la section européenne de gastroentérologie de l’UEMS est restée une et indivisible derrière ces projets qui nous rassemblent. Elle est fière de nous proposer un examen européen de spécialité auquel 490 de nos confères se sont inscrits en 2019. Seuls 3 français étaient inscrits et 2 ont été reçus à cet examen qui est devenu obligatoire aux Pays-Bas, en Angleterre, en Suisse ou à Malte. N’hésitez plus, inscrivez-vous ! Et surtout faites inscrite nos jeunes confrères dont l’exercice professionnel pourra peut-être les amener à plus de mobilité. L’examen européen en poche sera pour eux un passeport indispensable. Les inscriptions sont ouvertes du 18 décembre 2019 au 15 janvier 2020 et la session 2020 se déroulera le 22 avril 2020. Pour vous inscrire, allez sur eubogh.org.
 

Permettez-moi au nom de l’ensemble du comité de rédaction de l’eJournal de vous souhaiter de très joyeuses fêtes de fin d’année et de vous présenter tous nos vœux de bonheur et de bonne santé pour l’année 2020. Nous nous retrouverons dès le 20 janvier pour des nouvelles professionnelles, syndicales, politiques, juridiques, économiques mais aussi scientifiques. Telle est la richesse de l’ejournal dont le lectorat ne cesse de croitre année après année. En vous remerciant de votre fidélité. 


Dr Franck DEVULDER

Décembre 2019

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