L’arrêté du 31 mars 2017 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l’usage des collectivités et divers services publics publiée au Journal Officiel de la République Française du 1er avril 2017 subordonne l’initiation du traitement à la tenue d’une réunion de concertation pluridisciplinaire et ce uniquement pour les patients :
- en échec d’un premier traitement par antiviraux d’action directe
- insuffisants rénaux (si le débit de filtration glomérulaire est inférieur à 30 mL/min), hémodialysés chroniques ou transplantés rénaux
- ayant une cirrhose grave, compliquée MELD > 18 ou avec facteurs d’aggravation ou ayant des antécédents de cirrhose grave
- en pré ou post-transplantation hépatique
- ayant un carcinome hépatocellulaire ou un antécédent de carcinome hépatocellulaire
- co-infectés par le VIH, le VHB ou un autre virus à tropisme hépatique
- dont l’état de santé ou le traitement peuvent interférer avec la prise en charge de l’hépatite C.
On saluera, au travers de cet arrêté récemment publié, le travail mené par le SYNMAD à qui il a fallu aller en Conseil d’Etat pour que la prescription des traitements par antiviraux d’action directe puissent, dans un premier temps, se faire après validation par des réunions de concertation pluridisciplinaire étendues au-delà de celles initialement retenues dans les centres experts et maintenant, enfin, que seuls les dossiers compliqués et difficiles soient discutés en RCP.
Dr. Franck DEVULDER
Président