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Position du Synmad sur le ballon intra-gastrique

Cher Thierry,

On se pose avec V. la question de ce que nous devons codifier concernant la pose et la dépose de ballon. On s’est rendu compte qu’en effet, la clinique côte une gastroscopie tout en prenant un GHS supplémentaire à nos patients, et sans que nous cotions nous quoique ce soit. Bref, quitte à ce que nos patients paient un max, on aimerait avec V. être dans les clous.

Il me semble que la gastroscopie première, souvent justifiée par le pyrosis et le bilan de l’obésité est cotable HEQE002, mais dans ce cas celle faite à 6 mois pour le retrait ne peut être cotée

autrement que hors nomenclature.

La clinique, elle, via le médecin du DIm, celui du groupe medipartenaire nous propose de ne pas coter la première fibro, pour la pose mais de coter un retrait de corps étranger pour la dépose.

Perso, je suis étonnée de cette proposition qui pour la 2è fibro correspond franchement à de

l’assimilation.

Qu’en penses-tu ? As-tu des retours de caisses régionales, devrait-on interroger nos caisses ou que nous propose le Synmad ?

Amitiés

Dr T.

Réponse du SYNMAD Le 2 septembre 2013

Chères Amies,

La codification d’actes qui ne sont pas à la nomenclature de la CCAM est totalement interdite. Il est certain qu’une gastroscopie faite au préalable, avant la pose du ballon pour, comme vous le dites avec raison, vérifier l’absence d’hernie hiatale, d’œsophagite ou éventuellement l’existence d’ helicobacter pylori, est justifiée et peut relever d’un GHS d’endoscopie ambulatoire.

Lors de la pause du ballon, il est hors de question de pouvoir facturer quoi que ce soit. La réponse donc du DIM de la clinique est, sur le premier point, totalement logique. Quant à la cotation d’un retrait d’un corps étranger pour la dépose, elle est tendancieuse puisque, en jouant sur les mots, le ballon peut être considéré comme un corps étranger. Bien évidemment, la sécurité sociale pourrait argumenter le fait qu’il s’agit d’un corps étranger que tu as toi-même posé au préalable et qu’il s’agit d’un élément thérapeutique.

Je n’ai eu, à ma connaissance, aucun retour des caisses d’Assurance Maladie sur ce problème qui, bien évidemment, est à la marge vu, je pense, le nombre de ballons qui sont posés annuellement. Bien évidemment, si une structure très spécialisée dans le traitement de l’obésité facturait des GHS pour retrait de ballon en grande quantité, cela pourrait éveiller les soupçons.

En résumé :

  • Première gastroscopie préalable à la pose du ballon : oui,
  • Deuxième gastroscopie pour la pose du ballon : non,
  • Endoscopie pour le retrait du ballon : non

Amitiés.

Dr. Thierry HELBERT

Président

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