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Place de l’HGE en Europe

L’UEMS a été fondée en 1958, une année après la création de la Communauté Economique Européenne.

Elle est l’organisme professionnel représentatif de tous les médecins spécialistes de l’Union Européenne.

La représentation de l’UEMS est faite de spécialistes en activité qui sont délégués par les organisations professionnelles de leurs pays respectifs. Pour la France, le SYNMAD nomme, via la CSMF, deux délégués pour représenter la France à la section de gastroentérologie.

Notre spécialité est une des trente quatre spécialités reconnues par l’Union Européenne. L’activité verticale de l’UEMS permet de contacter la Commission Européenne, le Comité Consultatif pour la Formation Médicale et le Comité Permanent des Médecins.

L’activité horizontale de l’UEMS, grâce à ses sections spécialisées, représente la véritable force et influence l’harmonisation de la formation des médecins spécialisés en Europe. Depuis le nouveau souffle, porté dans notre association en 1989 par le Dr Mallinson, représentant du Royaume-Uni, l’influence de la représentation professionnelle ne cesse de s’amplifier.

L’influence est présente, de fait dans les quinze pays de l’Union Européenne, mais également grandissante en Norvège, Suisse, Pologne, Slovénie, Turquie, Russie, Tchéquie, Lithuanie.
Dans un but de rassembler l’ensemble de la profession et le corps académique national, chaque section a créé un collège, véritable outil de travail de la section. De par sa composition, l’équilibre se fait entre cliniciens en activité et représentants du corps académique. Les fonctions essentielles du collège sont :

  • de définir et d’assurer les critères de formation de qualité en gastroentérologie
  • de faire des propositions pour la formation médicale continue et l’assurance qualité
  • d’organiser les échanges de candidats spécialistes
  • de collecter les données démographiques.

A l’image des débats du sommet européen de décembre 2000 à Nice, les avancées peuvent paraître lentes et peut-être avoir un caractère plutôt confidentiel.

A décharge, rappelons le peu de moyens donnés par les cotisations des pays membres, et le peu d’intérêts des cliniciens pour des prises de positions et avancées pouvant paraître lointaine dans leur implication et hors du champs d’intérêt immédiat.

Le travail essentiel est, sans aucun doute, la reconnaissance de critères de formation, retenus par les différents pays. Ces critères de formation sont utilisés, dans chaque pays, pour aller vers une harmonisation de formation de qualité.

Les points essentiels sont :

  • une formation de six ans avec deux années en médecine interne ou en grandes spécialités médicales
  • l’apprentissage de la technique d’échographie abdominale
  • la définition d’une formation de base ; optionnelle (échoendoscopie, endoscopie thérapeutique…) et avancée dans les domaines partagés avec d’autres spécialités (hépatologie de la transplantation et des maladies complexes du foie, proctologie instrumentale, oncologie digestive, génétique des maladies digestives…).

Cette formation sera acquise par des centres reconnus par la profession, ayant les possibilités d’offrir un haut niveau de formation.

Bien sûr, la multiplication de la reconnaissance des centres dans les pays européens sera l’amplificateur d’une gastroentérologie de qualité.

Convaincre nécessite du temps !

Concernant la France, les candidats formateurs se multiplient, permettant l’accès à la formation en échographie.

Egalement sensible pour notre pays, est l’acceptation d’un cursus de formation pour la proctologie instrumentale, l’élaboration d’un cursus de formation en hépatologie avancée, et enfin un projet d’écriture de formation en oncologie digestive.

Pour se référer à un célèbre rédacteur en chef britannique, l’UEMS a un grand pouvoir, mais peu d’influence.

L’influence au sein de la fédération de la semaine européenne de gastroentérologie, creuset de la formation post graduée, prend pied et une collaboration effective fait jour.

Reste à influencer la société civile européenne ouvrant l’accès à l’influence verticale.

Le bureau de la section se fait des ouvertures dans la Grande Maison Européenne et le travail des représentants s’occupant des échanges de gastroentérologues en formation et du recueil les données démographiques, permet progressivement de se placer sur le grand échiquier de la grande Europe.

Dr M. GREFF

Représentation française

Représentation française : Section de gastroentérologie

Dr Jean-Paul JACQUES
11 Rue Gabriel Péri
31000 TOULOUSE
Tel : +33 5 62 73 39 00
Fax : +33 5 62 73 39 01
e.mail : jacques.gastro@wanadoo.fr

Dr Bruno RICHARD MOLARD
15-33 Rue Claude Boucher
F-33300 BORDEAUX
Tel. : + 33 5 56 43 74 00
Fax : + 33 5 56 43 74 09
e-mail : bruno.richardmolard@free.fr

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