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eJOURNAL – SYNTHESE MARS 2019

– DPC et congrès scientifiques : décryptage de l’avis du comité d’éthique de l’ANDPC. Le 17 décembre 2018, le comité d’éthique de l’ANDPC, présidé par Monsieur Edouard COUTY, a tenu à rappeler la légalité de l’organisation d’actions de DPC dans le cadre de manifestations à caractère scientifique sur le territoire national. Ce rappel s’est appuyé sur les règles entourant l’organisation du DPC connues depuis 2013 et rappelées en 2015. Ce rappel a reçu un soutien unanime des Présidents des conseils scientifiques indépendants, du Président du Haut Conseil de l’ANDPC, du Président et du Vice-Président de la Fédération des Spécialités Médicales et de la Directrice de l’ANDPC. Il y est rappelé que les actions de DPC doivent répondre à des conditions de durée (3 heures consécutives s’il s’agit d’une action de formation continue sauf si cette action fait partie d’un programme intégré où c’est la durée globale qui sera appréciée ; ou 3 heures non consécutives pour les actions d’EPP ou de gestion des risques) ; de cohérence (unité thématique et pédagogique requises) et d’évaluation. En ce qui concerne les congrès, les organismes de DPC souhaitant proposer des programmes intégrés dont la phase cognitive se déroulerait au sein d’un congrès auront, soit la possibilité de réaliser cette phase cognitive présentielle dans une salle dédiée où seuls les participants inscrits au programme de DPC auront accès et cela déclenchera alors un financement de la totalité du programme tant pour le professionnel de santé que pour l’organisme de DPC ; soit la phase cognitive se déroule dans une session habituelle du congrès et, dans ce cas, seules seront financées les phases d’analyse des pratiques avant et après l’action cognitive pour l’organisme de DPC et pour le médecin y participant.

Tous au Symposium du SYNMAD. Le symposium du SYNMAD a été, cette année, consacré à l’entreprise médicale et, tout particulièrement, à l’intérêt qu’il y aurait à réunir nos cabinets médicaux. Vous avez été nombreux à y participer et les débats ont été riches d’enseignement. Nous retiendrons de ces débats qu’il convient de partir de l’état des lieux et, en particulier, de nos difficultés démographiques actuelles et des conditions d’exercice plus complexes aujourd’hui qu’hier pour les gastroentérologues libéraux. Cela nous a permis de donner les intérêts qu’il y aurait à nous regrouper afin d’améliorer notre attractivité, d’optimiser nos plannings, d’augmenter nos capacités d’investissement, et de devenir un acteur incontournable dans l’offre de soins sur un bassin de population. Les différentes modalités juridiques vous ont été données. Les raisons entrepreneuriales ont été largement abordées et le cadre légal voulu par le gouvernement nous a été clairement explicité. Le SYNMAD reste à votre disposition pour vous encourager et vous accompagner dans ces démarches de regroupement qui ne pourront que nous servir, améliorer nos conditions d’exercice mais, également, être entendues par les tutelles à qui nous pourrons proposer un projet concret dans l’offre de soins.

– La CSMF tape du poing sur la table. Il n’est pas toujours aisé d’être le premier syndicat des médecins dont l’histoire l’a conduit à participer aux différentes évolutions du système de santé mais d’être, aussi, le garant des principes d’une médecine libérale auxquels nous sommes si profondément attachés. C’est pourtant les enjeux auxquels la CSMF a su répondre au fil du temps. Cela est encore aujourd’hui le cas et le premier syndicat des médecins français l’a rappelé de façon directe et claire au cours de son Assemblée Générale qui a précédé une conférence de presse tenue par son Président, le Dr Jean-Paul ORTIZ, le 20 mars dernier. Si nous sommes conscients que notre système de santé doit être refondé et qu’une meilleure coordination entre les médecins et les professionnels de santé est inéluctable, nous rappelons avec force que cela ne pourra pas se faire sans moyens. Oui, les assistants médicaux sont une chance pour les médecins et amélioreront la qualité et l’offre de soins mais ce dispositif doit être accessible à tous, généralistes et spécialistes, secteur 1 et secteur 2, et doit être largement accompagné financièrement par une revalorisation de l’acte médical dont le niveau est de plus en plus indécent. Oui, la coordination des soins est nécessaire mais les CPTS ne peuvent être qu’un outil, n’ont pas vertu à devenir obligatoires et avoir des missions définies par quelques amendements parlementaires. Oui, enfin, un projet de loi de santé était nécessaire au vu des enjeux auxquels nous devons faire face. Notre système de santé a besoin d’être réformé et réorganisé. La médecine libérale est un atout majeur en termes d’efficience et d’accès aux soins. La période actuelle doit être l’occasion de donner, enfin, la place et la reconnaissance que la médecine de ville devrait avoir. La CSMF tient à rappeler au gouvernement qu’il s’agit là d’une opportunité et que nous ne transigerons pas sur les mesures organisationnelles et financières indispensables au succès de la réforme de notre système de santé.

Dr. Franck DEVULDER
Président
Avril 2019

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