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eJOURNAL – SYNTHÈSE FEVRIER 2018

Méfiez-vous des contrefaçons ! Le SYNMAD a pu rappeler officiellement à l’ensemble des hépato-gastroentérologues le strict respect de la checklist obligatoire validée par la HAS et régulièrement réactualisée. Nous appelons chacune et chacun d’entre vous à la vigilance et à une lecture critique face à la demande de certains de nos établissements de santé nous incitant à remplir une « checklist risque infectieux » excessive sur un certain nombre de points et insuffisante en ce qui concerne la recherche du SRAM ou du BRM chez les patients ayant eu un éventuel séjour hospitalier dans un pays étranger datant de moins d’un an en raison du risque de bactério-résistance aux antibiotiques.

 

La mainmise de l’Etat sur les placements prudents de la CARMF. Le décret du 9 mai 2017 pourrait mettre à mal la gestion prudente des administrateurs de la CARMF élus démocratiquement par l’ensemble des médecins. Cette gestion prudente a conduit la CARMF à anticiper le choc démographique dans lequel nous sommes entrés. Force est de constater que cette gestion vertueuse destinée à préserver la solidarité et la solvabilité des générations à venir n’a pas toujours été celle des autres caisses de retraite. Les rédacteurs du décret du 9 mai 2017 guettent ainsi la vertu des administrateurs de la CARMF en remettant en cause les fruits de l’épargne et en détruisant 20 années d’efforts. La perte pour les médecins pourrait être de 1.8 Md €, imposant pour le régime complémentaire vieillesse (RCV), des réajustements pouvant se traduire par une augmentation des cotisations et au gel, et peut-être à la baisse, des allocations des retraités déjà touchées par l’augmentation non compensée de la CSG. 2018 sera une année électorale pour la CARMF. Chacune et chacun d’entre nous devra se mobiliser pour doter le Conseil d’Administration d’une équipe unie, vigilante et combattive.

 

– Décryptage de la politique de santé du gouvernement Philippe. La comprendre, c’est comprendre la stratégie nationale de santé, la loi de financement de la Sécurité Sociale, et les grands équilibres budgétaires de l’Etat. Le gouvernement a décidé de réduire le déficit de la branche « maladie » du régime général de la Sécurité Sociale de – 4.1 à – 0.8 Md €. Il s’agit d’un effort sans précédent, qui touchera sensiblement la structuration de l’offre de soins et la pertinence et l’efficience des produits de santé mais également la pertinence et la qualité des actes, la pertinence et l’efficience des prescriptions d’arrêts de travail et de transports, et le contrôle et la lutte contre la fraude. L’objectif annoncé est celui d’un retour à l’équilibre de la Sécurité Sociale à l’horizon 2020 afin que la Loi de Finance de la Sécurité Sociale alignée sur le projet de loi de finance puisse aboutir à la réduction de la dépense publique de 3 points de PIB telle que la France s’y est engagée.

 

Dr Franck DEVULDER
Février 2018

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