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eJOURNAL SYNMAD 14 SEPTEMBRE 2015 – URPS, LES RAISONS POUR LESQUELLES IL FAUT SOUTENIR LES LISTES CSMF

Le 12 octobre, le vote pour élire nos représentants aux URPS est un moment important, non seulement pour définir la représentativité syndicale mais également pour marquer notre opposition à la loi proposée par Marisol TOURAINE qui reprend les mêmes éléments contenus dans la loi Bachelot donnant tous pouvoirs aux ARS pour tenter de nationaliser la médecine libérale et, de plus, en voulant imposer un tiers payant irréaliste et inacceptable.

Pour les hépato-gastroentérologues libéraux, la CSMF est le syndicat auquel adhère le SYNMAD avec une implication de nos leaders dans ces structures depuis la présidence de Jean GUILLARD et de ses successeurs : Claude MAFFIOLI, Robert CASTRO, Jean-François REY, Thierry HELBERT et désormais Franck DEVULDER. Nous n’avons jamais fait de surenchère en allant, comme certaines spécialités, d’un syndicat à un autre car c’est dans le long terme que se créent les relations mais également les possibilités d’infléchir ou de participer à la politique syndicale au niveau national.

Pour les hépato-gastroentérologues, à travers la commission de hiérarchisation, le SYNMAD et l’U.ME.SPE/CSMF ont contribué à annihiler les différentes mesures inacceptables prévues par la CCAM technique qui voulait dévaloriser entre autre la valeur de la gastroscopie et de la coloscopie. La seule mesure qui nous a concernés a été liée aux objectifs comptables imposés sur l’imagerie radiologique et l’échographie. Plus important encore, nous avons obtenu la mise en place d’un acte de consultant le C2 qui a permis de valoriser un nombre important de nos consultations et explique en partie l’augmentation régulière de nos revenus, certes insuffisante mais significative par rapport à d’autres spécialités, c’est également les rémunérations sur objectifs de santé publique, qui là encore sont une avancée tarifaire loin d’être négligeable tant dans sa part organisationnelle que sur les prescriptions. Enfin, avec l’avenant n°8, le contrat d’accès aux soins a permis à beaucoup de gastroentérologues du secteur 2 qui n’avaient pas de dépassements importants de voir leurs charges s’alléger tout en conservant une part de liberté tarifaire, et aux anciens chefs de clinique du secteur 1, de rejoindre cet espace de liberté tarifaire. Tout ceci a été porté uniquement par la CSMF et ce n’est pas les propositions actuellement démagogiques de la FMF, de l’UFML ou des réseaux sociaux avec des promesses tarifaires irréalistes, la fin du système conventionnel en sortant de la sécurité sociale, qu’il faut écouter ; de même, que soutenir les listes BLOC est une aberration puisque un de leurs messages de base est de s’opposer aux revenus de toutes les spécialités médico-techniques et en particulier des hépato-gastroentérologues.

Les périodes électorales sont toujours favorables aux surenchères. Actuellement, tous les autres syndicats se comportent comme le parti SYRIZA en Grèce qui a fait rêver et voter sur des programmes irréalistes pour finalement accepter de passer sous les fourches caudines de Bruxelles et ont imposé des restrictions financières encore plus importantes à leurs concitoyens. Après les élections aux URPS, nous aurons le devoir de nous opposer à toutes tentatives d’étouffer la médecine libérale par les ARS mais également de négocier une convention ; pour les médecins spécialistes, le risque est donc grand de voir s’établir un front syndical irréaliste, conduisant avec le gouvernement actuel à une convention séparée uniquement pour les médecins généralistes avec MG France. Les médecins spécialistes libéraux se retrouvant, comme en 1997, dans un cadre de régime minimal conventionnel avec toutes ses contraintes négatives.

Il appartient aux l’hépato-gastroentérologues, à travers leurs rencontres dans leur cabinet, dans leurs plateaux techniques, de persuader tous nos confrères libéraux sur l’importance de soutenir les listes de la CSMF et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle tous vos leaders nationaux se sont impliqués au niveau régional.

La convention n’est pas parfaite, le bilan que nous avons obtenu est forcément insatisfaisant mais ce n’est pas avec les démagogues que se négocient les conventions, ils nous prennent tous pour des pigeons.
Dr Jean-François REY
Président d’Honneur de l’U.ME. SPE
Président d’Honneur du SYNMAD

eJOURNAL_SYNMAD_14_SEPTEMBRE_2015.pdf

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