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eJOURNAL DE SYNTHESE DU MOIS DE JANVIER 2017

La ROSP : J-1 !
Il ne vous reste plus que quelques heures pour renseigner sur Espace Pro vos indicateurs. Le 1er février, il sera trop tard. La ROSP (Rémunération sur Objectifs de Santé Publique) vous permet de valoriser vos efforts et de bénéficier d’une rémunération de votre engagement dans l’amélioration de la qualité des soins et des équipements de votre cabinet. Pour rappel, la ROSP des spécialistes en hépato-gastroentérologie repose sur le suivi de 12 indicateurs, dont 4 sont dédiés à l’organisation du cabinet, et 8 concernent la qualité de la pratique médicale. Dans l’hypothèse où vous ne pourriez pas renseigner vos indicateurs directement sur Espace Pro, vous trouverez les formulaires à compléter sur le site Ameli.fr.

Quel début d’année !
Alors que le Gouvernement et le Ministère de la Santé vivent leurs dernières semaines à la tête de la France, nos dirigeants redoublent d’énergie dans la publication de décrets tous plus impopulaires les uns que les autres.

Le projet de réforme du 3ème cycle des études médicales mené sans écoute ni concertation fait l’unanimité contre lui. Alors que le blue book réalisé par la section et les boards européens de gastro-entérologie et hépatologie fixe la durée de formation initiale à au moins 6 ans, alors que 7 internes en hépato-gastroentérologie sur 10 pensent impossible d’acquérir l’ensemble des compétences requises en 6 semestres, la mission coordonnée par le Professeur Benoit Schlemmer limite dans les faits la formation de nos futurs confrères à 6 semestres ! Alors que l’endoscopie française brille aux quatre coins du monde, alors que nos experts sont parmi les plus renommés, alors que les sociétés mondiales et européennes d’endoscopie digestive sont actuellement présidées par 2 français, le Dr Jean-François Rey et le Professeur Thierry Ponchon, alors que Videodigest est devenu le rdv incontournable des endoscopistes français mais aussi européens et nord américains, le Ministère de la Santé pousse pour la création d’une option en endoscopie thérapeutique ouverte aux chirurgiens digestifs ! Cela constitue une déclaration de guerre qui ne répond en rien aux besoins de la population. Il n’y a aucun problème d’accès aux soins en endoscopie. Là aussi, la voix de la gastroentérologie n’a pas été écoutée face à celle de quelques représentants du CNU de chirurgie et en particulier du Professeur Marescaux. Notre spécialité n’est pas restée les bras croisés face à ces menaces. Cependant, jusqu’ici, les voix du CNU, de la CDU HGE, du SYNMAD et de toute notre spécialité réunie au sein du CNP HGE n’ont eu que peu d’écoute auprès des conseillers des 2 ministères impliqués dans cette réforme. Même l’AFIHGE a jusqu’ici trouvé porte close … Il reste cependant quelques espoirs d’obliger la mission Schlemmer à réviser sa copie. Nous ne sommes pas les seuls à protester ! Nous devons constituer un front commun avec les anesthésistes réanimateurs et les cardiologues pour demander une ré écriture de ce projet. L’ISNI, longtemps resté silencieux, bouge et le fait savoir ! L’AFIHGE joue un rôle majeur au sein de l’ISNI et devrait proposer des actions qui pousseront le gouvernement à revoir sa copie. Du côté syndical, l’U.ME.SPE rencontrera le Professeur SCHLEMMER dans quelques jours.

Un décret sur l’Entyvio publié en début d’année en catimini qui fait grand bruit. Alors que les candidats à la Présidence de la République s’invectivent sur l’évolution de notre système de santé et sur la prise en charge du « petit risque », le Gouvernement s’attaque au « gros risque ». Ce décret, excluant de la liste des médicaments en sus l’Entyvio dans la maladie de Crohn, privera plus de 1000 patients atteints d’une forme sévère de cette MICI d’un traitement qui les stabilisait. A ce jour, malgré les retombées médiatiques du communiqué de presse du SYNMAD, malgré la lettre ouverte de l’AFA soutenue par toutes les composantes de la gastroentérologie, l’Etat reste impassible … Faudra t il une fois encore attaquer le Gouvernement en Conseil d’Etat comme le SYNMAD l’a déjà fait avec succès avec le Sofosbuvir ?

Le dépistage du cancer colo-rectal par le FIT. Les premiers résultats révèlent un taux de participation assez faible, estimé à 30%, chiffre proche de celui observé hier avec l’Hemoccult. Les résultats d’une étude menée en Ile et Vilaine montre qu’un renvoi postal permettrait un gain de 10%. C’est considérable. Cette lecture est partagée par l’Inca. Cependant, malgré les demandes incéssantes du Professeur Faivre, malgré l’insistance des gastroentérologues présents dans les diverses commissions, malgré l’appui du CNP HGE, là encore, le Ministère et plus particulièrement la Direction de la Sécurité Sociale (DSS) bloquent ! Et dire que la loi de modernisation de la Santé de Mme Touraine a mis l’accent sur le dépistage…

 

Dr. Franck DEVULDER
Président du SYNMAD

eJOURNAL_30_JANVIER_2017_SYNTHESE_JANVIER.pdf

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