Courriel adressé par le Dr Franck DEVULDER, Président, à la Directrice de la PFIDASS (Plate-Forme d’Intervention Départementale pour l’Accès aux Soins et à la Santé), CPAM de NICE
Copie pour information :
Monsieur Philippe ULMANN, Directeur Général de l’Offre de Soins, CNAMTS
Docteur Jean-Paul ORTIZ, Président de la CSMF
Docteur Patrick GASSER, Président de l’U.ME.SPE.-CSMF
Madame la Directrice,
Les difficultés d’accès aux soins sont un problème majeur pour l’ensemble des acteurs de santé. Plusieurs raisons peuvent expliquer un renoncement aux soins de patients qui en nécessiteraient. Parmi ces raisons, les raisons économiques sont souvent avancées. C’est en cela que le Contrat d’Accès aux Soins a été négocié dans la convention précédente et que l’OPTAM (Option Pratique Tarifaire Maîtrisée) a vu le jour dans la nouvelle convention publiée en fin d’année dernière. Dans le journal télévisé de la mi-journée de France 2 du 28 mars dernier, une de vos collaboratrices, répondant à un journaliste, a fait le distinguo entre les médecins exerçant en secteur 1 et les médecins exerçant en secteur 2 qu’elle associe à des médecins non conventionnés. Cette fausse information de la part d’une de vos collaboratrices sur un journal télévisé de grande écoute appelle de votre part un démenti afin d’expliquer que les médecins secteur 2 sont bien conventionnés et que nombre d’entre eux ont d’ailleurs fait le choix du CAS et, je le pense, devraient certainement être adhérents à l’OPTAM.
Merci de bien vouloir me faire savoir sous quelle forme ce démenti aura été communiqué.
Veuillez agréer, Madame la Directrice, l’assurance de mes meilleures salutations.
Réponse de Monsieur Philippe ULMANN, Directeur Général de l’Offre de Soins – CNAMTS, le
En effet, dans le cadre d’une interview donnée par une responsable d’une cellule en charge des difficultés d’accès aux soins, une information erronée a été communiquée confondant les notions de tarifs opposables et le fait qu’un médecin soit conventionné ou pas.
Nous allons en alerter la caisse pour s’assurer que le distinguo soit bien fait à l’avenir entre ces deux notions et puisse ainsi par la suite apporter le bon message dans ses contacts avec les assurés.
Toutefois, s’agissant de votre demande d’un démenti, au regard de la nature de l’information en cause, une demande de diffusion d’un tel démenti, plus de 8 jours après la diffusion du sujet, ne sera pas pris en compte par la chaine.
En comptant sur votre compréhension pour cette erreur involontaire.