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Suite à la publication de l’APM du 1er février 2012 concernant le transfert de tâches aux infirmières

Le SYNMAD tient à préciser que la qualité des soins ne se résume pas à une succession d’actes techniques ou de prescriptions basées sur des référentiels mais comprend, également, une approche médicale globale qui fait toute la spécificité et la difficulté de la consultation d’Hépato-gastroentérologie.

Le SYNMAD souligne que le Conseil National de l’Ordre des Médecins avait soulevé le problème de la formation des infirmières dans le cadre de la délégation de tâches.

Le SYNMAD dénonce l’attitude de certains confrères hospitaliers qui prônent une délégation de tâches non concertée pour des actes techniques (fibroscan, rectosigmoidoscopie,…) et une délégation de compétences pour des actes de prescription (consultation hépatite C).

Le SYNMAD rappelle avec fermeté qu’il a défendu, avec conviction et pugnacité, la valorisation du Fibroscan, auprès de la CHAP. Cet acte n’est pas valorisé pour autant à la valeur attendue et il est regrettable que l’on puisse, en France, former une infirmière diplômée d’État, certainement très compétente, à un acte médical et ce d’autant qu’il n’existe aucune structure professionnelle faisant référence pour cette formation.

Le SYNMAD dénonce de telles attitudes qui ne peuvent, in fine, que déboucher sur une décote du Fibroscan.

Le SYNMAD rappelle que la politique de santé, menée en Angleterre, est totalement différente de la nôtre et que, à ce jour, les Sociétés savantes n’ont pas recommandé la rectosigmoïdoscopie comme examen de référence dans le dépistage du cancer colorectal.

Le SYNMAD souligne que le seul argument porté par les confrères hospitaliers relève du domaine de l’endoscopie digestive et prête aux médecins libéraux, sans aucune preuve, une démarche exclusivement mercantile.

Le SYNMAD ne peut croire qu’il faut 3 mois pour obtenir, par un confrère Dermatologue libéral, un rendez-vous en urgence sans en passer par l’appel des infirmières.

Le SYNMAD persiste à penser que la démarche des confrères hospitaliers relève d’un problème organisationnel et de charge de travail. Il rappelle que, selon les derniers chiffres de la DRESS, le temps de travail d’un médecin libéral est de 2 800 heures/an, celui d’un médecin hospitalier de 2 200 heures/an.

Enfin le SYNMAD s’étonne que la position du CREGG soit relatée par un confrère hospitalier, alors que le CREGG avait eu la même analyse comme une grande partie des autres constituantes de la Fédération des Spécialistes des Maladies de l’Appareil digestif. 

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