Le SYNMAD se félicite que Madame Roselyne Bachelot-Narquin, Ministre de la Santé, se mobilise pour médiatiser l’importance du dépistage du cancer colorectal, problème de santé publique pour nos concitoyens et qui a fait l’objet, depuis dix ans, de nombreuses demandes de généralisation des hépato-gastroentérologues.
Le SYNMAD et l’U.ME.SPE./C.S.M.F. soulignent que les acteurs pivots de cette campagne de dépistage de masse sont les médecins traitants (associés aux centres de santé et aux médecins du travail), mais que ceux-ci n’ont pas bénéficié, jusqu’ici, malgré les demandes de la CSMF, d’une prise en charge financière correspondant à cette mission de prévention.
Le SYNMAD rappelle que les hépato-gastroentérologues ont un rôle important de consultant, favorisant l’utilisation des deux outils à notre disposition : – Hémoccult pour les sujets de 50 à 75 ans, sans risque particulier . – Coloscopie endoscopique pour les sujets à risque ou ayant fait l’objet d’un Hémoccult positif. Ce sont les seules méthodes validées par la Haute Autorité de Santé, dans ce cadre précis.
Le SYNMAD souligne également que, face à l’évolution technologique de la coloscopie, les tarifs des hépato-gastroentérologues sont bloqués depuis 1995 et qu’il est temps que le coût de la pratique des actes de la CCAM technique soit indexé sur l’inflation et que la tarification à l’activité des établissements prenne en compte l’évolution du coût du matériel qu’ils doivent fournir aux praticiens.
Le SYNMAD espère que, grâce à la communication de Madame la Ministre, les attaques injustifiées du syndicat MG France (section Franche Comté) vis-à-vis du dépistage et des hépato-gastroentérologues libéraux, cesseront, les problèmes de santé publique devant dépasser les clivages syndicaux et, notamment, le refus de MG France de considérer l’importance de la médecine spécialisée libérale de proximité.